Au début du 20ème siècle, la moitié de la population française travaillait dans l’agriculture. A Colembert, on dénombrait une quarantaine de fermes.

Les agriculteurs travaillaient la terre à l’aide du cheval de trait, le Boulonnais. Ce cheval était également surnommé «  pur-sang des chevaux de trait » ou « colosse en marbre blanc ».

L’agriculteur attelait son cheval à une charrue pour labourer la terre, à une charrette, pour transporter le foin ou la paille récoltés, ou à une voiture, pour se promener ou faire le marché.

On cultivait le blé, l’orge, l’avoine, les fêves, les betteraves fourragères, les rutabagas, la luzerne et le trèfle.

Certains exerçaient en plus le métier de maraîchers. Ils s’installaient sur le marché de Boulogne sur Mer et vendaient des légumes, des pommes, des oeufs, du beurre, des volailles et des lapins.

Petit à petit, la mécanisation et la motorisation de l’agriculture mirent fin à cette pratique.

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Monsieur Victoric Lemaire récoltant son foin dans la rue du communal avant les années 50.